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C'est déjà Demain : Le Blog
Par philippe moissonnier Le 16/05/2021
Les 20 et 27 juin prochains, nous sommes conviés à nous rendre aux urnes afin d'élire nos nouveaux représentants aux conseils, départemental de l’Hérault et Régional d'Occitanie.
Nous serons au début du déconfinement et encore sous couvre feu.
Les mois difficiles que nous venons de vivre nous ont obligés à adapter nos conditions de vie et à accepter une réduction de nos libertés individuelles et collectives.
Nos modes de vies, nos relations aux autres, à nos familles,à nos amis ainsi que nos loisirs, nos activités professionnelles, ont été profondément bouleversés, digitalisés et le seront encore durablement.
Pandémie du COVID19, décapitation de Samuel Paty, assassinat de Stéphanie Monfermé, catastrophes naturelles, rien ne nous a été épargné.
Ces élections interviennent donc dans un moment où nos esprits sont ailleurs, où le doute bouscule nos espoirs et notre espérance en un avenir meilleur.
Elles n'en revêtent donc que plus d'importance, nous rendre aux urnes les 20 et 27 juin, c'est réaffirmer notre citoyenneté, c'est reprendre possession de nos vies, c'est réinvestir dans l'avenir.
C'est exprimer par le choix de ceux qui nous représenteront dans les futures assemblées, ce en quoi nous croyons, ce à quoi nous aspirons, pour nous, les nôtres et pour les générations futures.
Les compétences et les actions mises en œuvre par ces deux collectivités territoriales, concernent notre vie de tous les jours, celle de nos enfants, celle de nos parents.
Les enjeux nous les connaissons tous maintenant.
L'heure du choix est venue.
A nous de décider comment nous voulons vivre dans l'Hérault, en Pays de Lunel et plus largement en Occitanie.
Pour les élections Régionales le cadre est clair, face à nous, des têtes de liste politiquement et idéologiquement identifiées, leurs programmes et leurs propositions nous permettant de savoir, (du moins espérons le) comment ils ou elles veulent que nous vivions demain en Occitanie.
Quelles sont leurs priorités pour les Occitans que nous sommes devenus ?
Quel est leur système de valeurs ?
Quel attachement ont ils à la République Française Unitaire et Laïque ?
Ont ils une consistance éthique et morale ou bien sont ils vides et creux ?
Pour ce qui en est des élections Départementales, François Hollande n'ayant pas eu le courage (pléonasme) d'aller au bout de la réforme territoriale il en sera autrement. Coluche disait, "les élections cantonales c'est pour élire les cantonniers".
Celle de Juin 2021 ne seront donc, ni plus ni moins que de bonnes vieilles élections cantonales à la «papa» du siècle dernier.
Nous aurons face à nous pléthore de candidates et candidats, hors sujet, sans chef, sans programme, sans colonne vertébrale politique, armée mexicaine en campagne, fiers comme Artaban du soutien des notables (dont ils seront les obligés pendants six ans) nous promettant et nous assurant avec force qu'avec eux les intérêts du canton seront enfin «fièrement» défendus.
Comme si l'important de cette élection était là.
Comme si un enseignant, chargé d'instruire et former de futurs Citoyens n'avait pas été lachement assassiné pour ce qu'il représentait, pour ce qu'il transmettait à ses élèves.
Comme si des enfants de France n'en tuaient pas d'autres pour des futilités, «ciber-victimes» d'un monde virtuel et violent.
Pour la plupart d'entre eux l'urgence n'est pas de protéger nos enfants et leurs enseignants de la folie des hommes et de sanctuariser les collèges, face aux névroses, politiques, idéologiques, religieuses, complotistes, numériques, alimentaires
Combien voulons nous être ? Pouvons nous, pourrons nous et surtout voulons nous, accueillir tous les télétravailleurs de France et de Navarre ?
Où voulons nous vivre ? En ville ou à la campagne ?
Et comment voulons nous vivre ? Avec quelle dignité ?
Le Savent ils seulement ?
Éducation, jeunesse ,emploi ,agriculture, climat, énergie, biodiversité, identité, traditions, tourisme.......
De quel projet collectif et global, d'aménagement, de développement durable, solidaire et inclusif de notre Département, du Vidourle à l'Orb et du Littoral au Piémont sont ils les porteurs ?
D'aucun, là est le problème, là est le risque, car rien n'est pire que le vide.
Même si l'instant est dur et l'horizon brouillé, les défis à relever doivent nous mobiliser, de nouvelles formes d'organisation, de nouveaux modes de vie, de consommation, de coexistence, sont à imaginer, à rêver, à inventer, à créer.
A nous CITOYENNES ET CITOYENS, parce que nous croyons que demain sera meilleur, d'agir, et de reprendre les sentiers de la République qui mènent aux isoloirs et à la démocratie.
A NOUS DE COMBLER LE VIDE.
A NOUS DE REMPLIR L'AVENIR.
Contre Enquête de Libération : Lunel n'est pas Molenbeek
Par philippe moissonnier Le 11/04/2016
Contre Enquête de Libération : Lunel n'est pas Molenbeek
Libération s'est rendu dans les quartiers, aprés les déclarations à l'emporte pièces d'un ministre qui n'a apparemment pas lu la loi et qui visiblement ne connait pas non plus la réalité et la diversité des situations vécues dans les quartiers.
Présente à Lunel la veille des déclarations de son ministre de tutelle Hélène Geoffroy déclarait pourtant "On a besoin de faire France commune"
Pour Mr Kanner 100 quartiers resteront sur le quai de la gare.
contre-enquete-liberation-11-avril-2016.pdf (281.01 Ko)
Une politique volontariste pour le coeur de ville de Lunel
Par philippe moissonnier Le 09/04/2016
Une politique volontariste pour le coeur de ville de Lunel
Rénover, loger, dynamiser
La démolition de l’ilot Alsace-lorraine est en cours afin de laisser la place à des logements sociaux.
Si cette opération faisait partie des promesses de campagne du Maire elle était déjà fortement engagée bien avant les élections municipales puisqu’un accord avec ACM opération social de la métropole montpelliéraine avait été passé, englobant la maison Kourtel et des terrains en zone nord à côté du lycée Victor Hugo.
Cette décision aurait fait partie de l’héritage de tout autre candidat élu.
Les Lunellois en offrant un troisième mandat au maire ont tranché la question (et aussi celle des arènes).
Pour ma part une fois élu j’aurais annulé cette opération car s’il est un endroit de Lunel où il ne faut plus densifier au travers de la construction d’habitat collectif, c’est bien le centre-ville de Lunel.
L'ilot Alsace-Lorraine aurait laissé place à un square public verdoyant et à une maison de quartier, dotée d'un budget participatif et auto gérée par les habitants.
Lunel doit réinvestir son centre avec pour objectif, qu’il soit le quartier commun à tous les quartiers, à l’échelle de la ville comme à celui du territoire du Pays de Lunel.
Emblématique de notre cité, ce cœur historique a une fonction particulière : promouvoir les rencontres, les échanges, favoriser le lien social.
C’est pour cela qu’il a non seulement besoin d’habitants et donc de logements dignes de ce nom mais qu’il a aussi besoin de commerces, de culture, de loisirs et de services ; ce faisant il peut constituer une belle opportunité pour toutes les catégories de la population qui ont avantage à y habiter pour trouver une proximité de services et une facilité de déplacements à pied et de transports en commun pour peu qu’une offre existe.
Malgré des constats unanimement partagés et renouvelés (manque de logements de qualité, difficultés de stationnement, ghettoïsation, déprise commerciale…), dans les études préalables qui se sont succédées depuis plus de vingt ans, les résultats des actions antérieures restent très modestes, et il n’échappe à personne que l’activité commerciale a périclité sous les deux mandats précédents.
Pourtant, la question du logement est le préalable pour accueillir de nouveaux habitants susceptibles d’apporter une mixité sociale (par le haut) souhaitable, tout en permettant aux habitants modestes de trouver sur place un logement décent.
Ce qui est vrai pour l’habitat, est également vrai pour la revitalisation commerciale et artisanale, la desserte, l’accessibilité, l’entretien, la qualité de l’espace public et architectural.
Compte tenu du contexte actuel il n’est plus acceptable d’attendre trente ans de plus pour espérer voir les 950 logements indécents, insalubres ou vacants du Centre Ville rénovés en logements confortables capables d’accueillir toutes les classes de population.
IL EST TEMPS DE CHANGER LA DONNE
En ce sens le programme de requalification urbaine PNRU annoncé à grand coup de visites ministérielles et qui devrait être d’un montant de 3 millions d’€uros, doit permettre la mise en œuvre de tous les outils disponibles de l’aménagement urbain, pour revitaliser durablement le centre-ville afin de s’y loger, d’y trouver des services et des animations, accueillants et accessibles à tous.
Porter le nombre annuel de logements anciens rénovés à plus de 50 afin d’avoir quasiment éradiqué en 12 ans les plus de 600 logements insalubres et indignes officiellement recensés.
Acquérir et préempter des immeubles, faire étudier leur réhabilitation et les remettre sur le marché auprès de particuliers ou d’investisseurs que la ville s'emploiera à attirer avec un cahier des charges architectural, fonctionnel et social qui devra être respecté.
Revitaliser le commerce et l’artisanat, avec l’adaptation et le pilotage de l’offre immobilière, une aide à l’installation de commerces et d’artisans ciblés, en accord avec un projet global piloté par la ville.
Organiser une offre de modes de transport alternatifs à la voiture permettant d’y accéder et de s’y déplacer de façon apaisée : piétonisation raisonnée, modes doux, ronde cadencée d’un minibus de centre ville……
Cette opération de renouvellement urbain est une opération au long cours, l'intervention sur le logement (ou le commerce) nécessite en effet la mise en place préalable d’outils règlementaires qui n’ont été mis en œuvre que partiellement jusqu’à présent.
Les choix et les orientations arrêtés auront des effets irréversibles pour le demi-siècle à venir.
Au regard des lourdes erreurs du passé qui pèsent aujourd'hui sur la ville et la handicape, je pense notamment à l'urbanisation anarchique et spéculative de la zone nord ou encore de la déportation des commerces du centre ville aux portes de la mer, le droit à l’erreur n’est ni possible ni admissible.
L’état au regard des financements mis en œuvre devra assumer ses responsabilités.
Par philippe moissonnier Le 02/04/2016
Voilà maintenant plus d’un an que la France fait face au terrorisme.
Les assassins sont Français, ils ont été formés dans nos écoles républicaines, venus du milieu urbain ou du monde rural aussi bien issus des classes populaires que des classes aisées pour une minorité d’entre eux.
Un grand nombre est converti, venu d’autres religions, athées, ou born-again redécouvrant la religion de leur famille, de la pire des façons.
Destin onirique. Tous n’ont qu’un seul but la mort.
La leur tout d’abord gage d’un paradis où ils intercèderont en faveur des leurs, pauvres égarés du sentier divin, celle des autres, de l’autre le mécréant le kafir.
Si ce phénomène mortifère est minoritaire, ses effets sur la nation sont immenses et peuvent déstabiliser durablement l’unité nationale.
La fracture déjà béante entre les Français issus de l’immigration Maghrébine (collectivement baptisés Musulmans), risque de muter en un fossé infranchissable.
La minute de silence de l’après Charlie l’a mise en lumière, de nombreux jeunes refusant de la faire.
Si les attentats du 13 novembre ont pu ramener tout le monde à la raison, le débat sur la déchéance de nationalité à montrer combien tout cela était fragile.
Les déclarations des ministres Français qui ont suivi les attentats de Bruxelles, comparaison entre Molenbeek et les quartiers ou les villes d’où sont partis les djihadistes Français, suivi de peu de l’appellation « Franco-musulman » sont venus raviver le débat, et remettre de l’huile sur le feu.
Ce dont on se serait bien passé.
Si l’on rajoute à tout cela,
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les déclarations des experts es-djihad
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les unes et déclarations hargneuses de Valeurs actuelles et des dirigeants FN
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les déclarations des Imams youtube dont certaines frôlent avec la légalité.
Le rejet de l’Islam et le racisme se portent bien en notre beau pays.
Face à tout cela il est une évidence que personne hormis peut-être Gilles Kepel ne dénonce.
L’IGNORANCE
Suite aux départs et à l’annonce des décès des jeunes Lunellois d’une part et aux problèmes de la mosquée d’autre part, une déferlante de journalistes s’est abattue sur la ville, tous médias confondus, télés, journaux, web, agence, presse étrangère…
J’en ai accueilli plus de soixante et dix, passant à chaque fois du temps avec eux, si je devais l’évaluer je dirais que j’y ai passé deux semaines de ma vie.
De ce large échantillon à ma disposition, que j’ai pu questionner, étudier, il en ressort que très peu d’entre eux connaissent l’islam, son organisation ou plutôt inorganisation en France, les enjeux et les luttes de pouvoir qui traversent la « communauté Musulmane » voire les communautés en fonction des origines des uns et des autres, les tensions intergénérationnelles et le passage d’un Islam du bled celui des pères à un Islam du web celui des fils et des petits fils, génération que l’on ne fera plus marcher voire courir après des promesses jamais tenues.
Ils sont ignorants des mutations et des controverses théologiques en cours à l’échelle de la planète.
Une information chassant l’autre, le gouvernement des émotions, les nôtres, ne leur laisse il est vrai que très de peu temps pour aller au fond des choses.
Cette ignorance imprimée, diffusée et malheureusement partagée par un grand nombre de responsables politiques et d’intellectuels est la porte ouverte à tout et au pire en particulier.
L’université Française et l’éducation nationale ont depuis bien trop longtemps maintenant mis de côté l’étude du monde islamique dans toutes ses dimensions et ce bien au-delà de la question théologique.
Sociologues, philosophes, politologues et autres scientifiques et sachants doivent urgemment se mobiliser et mobiliser nos dirigeants.
Soit nous nous emparons de cette question soit nous laissons d’autres ici et ailleurs charlatans de l’histoire et de l’humanité tisser leur toile et gangréner durablement notre société.
Le principe de laïcité qui prévaut ne sera suffisant pour faire face à ce nouveau défi pour la nation, que s’il est à nouveau conforté par le développement du savoir et de la connaissance.
Comprendre l’autre pour comprendre le monde est aujourd’hui une urgence.
Molenbeek - Lunel : comparaison n'est pas raison
Par philippe moissonnier Le 29/03/2016
A LA RECHERCHE DES CENT QUARTIERS
Si l’affaire des sans dents a durablement laissé des traces, celle des cent quartiers est partie pour suivre le même chemin et ce, suite aux déclarations du ministre des sports Patrick Kanner de ce weekend Pascal au « Grand Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-iTélé.
« Il y a en France une centaine de quartiers » qui présentent « des similitudes potentielles avec Molenbeek »
L’histoire nous dira s’il s’est fait sonner les cloches ou pas par ses patrons.
Toujours est-il que ces déclarations d’un ministre Français sur la ville Belge de Molenbeek outre le fait d’être peu flatteuses et culpabilisantes, relèvent de l’ingérence.
C’est le camembert qui dit au Herve célèbre fromage Belge tu pue.
A moins que de faire de Molenbeek « l’étalon or » du djihadisme ne serve à faire diversion et à nous exonérer de toute analyse objective et critique de notre propre action depuis ces trente dernières années.
Comparaison n’est pas Raison et si comparaison il doit y avoir c’est d’abord et avant tout entre les différents groupes de jeunes qui se sont radicalisés jusqu’à devenir des assassins ici et là-bas.
Quelles sont les raisons, les motivations et les processus qui les ont amenés à se radicaliser.
Y a-t-il « un modèle Français » de djihadiste ?
Ensuite bien sûr, mobiliser des sociologues, des urbanistes, des économistes, des pédagogues et autres, afin de faire une analyse globale de ces quartiers, de leur environnement, des politiques publiques locales mises en œuvre, des pratiques politiques développées par les différents partis et pourquoi pas, rêvons un peu, faire la critique du socialisme municipal.
En attendant les déclarations du ministre ont pour effet de remettre la tête sous l’eau à des villes et des quartiers qui n’en ont pas vraiment besoin, notamment celles qui ont d’ores et déjà entrepris leur travail de résilience et qui sont en droit d’attendre autre chose d’un ministre de la république.
Il ne s’agit pas de nier les faits ni de les réécrire puisque chacun les connait et que tous nous les avons nommés mais d’agir.
D’encourager à agir les maires qui aujourd’hui trainent encore les pieds.
Conseils citoyens et/ou prévention de la radicalisation tardent encore à se mettre en place.
Rappelons enfin que les contrats de ville étaient initialement prévu pour être effectivement opérationnels en 2015, ils devraient l’être en 2016.
Avec toutefois un certain nombre d’annexes et autres conventions additionnelles à venir
Un an, si ce n’est plus de perdu, il est plus que temps de passer à l’action.
Par philippe moissonnier Le 25/03/2016
Alors que les médias continuent comme après chaque attentat à venir roder à Lunel afin de remplir colonnes et bobines de comparaisons hasardeuses entre Molenbeek et Lunel, de nombreuses associations Lunelloises, et des enseignants poursuivent le travail de fond engagé dès le lendemain de Charlie.
Les 12 & 13 mars Le Festival littéraire du Rouge au Noir prémices Lunellois annonçait déjà la couleur de ce printemps 2016, riche de manifestations et d’actions culturelles, sportives et citoyennes en tout genre.
Celui qui s’ennuiera en ce weekend end Pascal à Lunel l’aura cherché.
Vaisseau Amiral le 32ième du Festival du Cinéma Traversées entrainera toute la ville dans son sillage.
A commencer par le 1er Festival de la jeunesse voulu et porté par l’US Lunel et qui espérons le, aura lui aussi un jour 32 ans.
Ce week-end sera aussi politique, Mme Hélène GEOFFROY ministre de la Ville vient à l’Espace Castel rencontrer et débattre avec les lauréats de l’appel à projet du député Patrick Vignal. Elus et notables seront de la partie.
Lieu symbolique s’il en est, l’Espace Castel a été tour à tour école puis antre de la MJC, fossoyée en 2015 par une municipalité héritière de la municipalité RPR-FN de 1983-1989.
Période que beaucoup y compris à gauche paraissent oublier et qui, il faut le dire n’empêchera pas le Maire de ce peu glorieux moment d’obtenir la légion d’honneur. L’art de noyer le poisson.
Cette école des Remparts ainsi dénommée où je suis allé enfant nous accueillait sans distinction d’origine ou de religion, pour cela les pieux parents avaient l’école des sœurs que l’on appelait nous, Brignac.
Mon copain Ahmed et moi faisions partie des Français, mais à cette époque-là et aux âges que nous avions cela nous passait au-dessus de la tête.
C’est dans les paroles des adultes que nous sentions bien qu’il y avait des différences, notamment vis-à-vis de ces Espagnols, Portugais et autres Italiens venus manger le pain des Français. Sans oublier la première de ces différences, Pescalune ou pas !
Cinquante ans après je suis toujours Français et beaucoup de mes amis ont accédé à la nationalité Française, mais mon ami Ahmed lui, est passé de la nationalité Française à une identité musulmane sans que personne ne lui demande son avis, sommé lui, dont la France est le seul et unique pays de se justifier.
Au fil du temps ce pays s’est perdu et cherche dans la différence de l’autre la cause de sa déshérence.
Lunel n’est que le reflet de cet égarement Français, pas plus, pas moins
En cela et dans l’époque qui est la nôtre, l’engagement des associations est plus que jamais important, elles nous ouvrent de nouveaux horizons, nous racontent l'histoire des autres et permettent à tous et à chacun de s'emparer de son passé, pour demain, reprendre le cours interrompu d'une histoire partagée.
Par philippe moissonnier Le 24/03/2016
Vous trouverez ici la "note succinte" que j'ai envoyée au député Sébastien Piétrasanta (qui pour moi est LE député référent en la matière) concernant mes réflexions et propositions en matière de prévention et de lutte contre la radicalisation et s'articulant en trois points.
I. Concernant la démarche et la méthode:
I. Avant 11 ans
I. Après 11 ans "Le Public cible" : enfants, adolescents et jeunes adultes de 11 ans à 25 ans
note-prevention-de-la-radicalisation-a-mr-pietrasanta-fevrier-2016.pdf (211.15 Ko)
Budget primitif 2016 : pas de chèque en blanc pour Mr Arnaud
Par philippe moissonnier Le 18/12/2015
Lors du débat d'orientation budgétaire de novembre les élus du groupe Agissons Ensemble pour Lunel ont fait de leurs divergences et de leurs analyses concernant la situation de Lunel.
Le dossier des Arènes étant un des points majeurs de divergences sur lequel nous nous sommes largement exprimés et sur lequel nous entendons peser dans les mois à venir.
La décision de réalisation étant irréversible le débat s'engage aujourd'hui sur les modalités de gestion et surtout sur l'accès de tous à cet équipement public.
Ceci étant dit il y a aussi dans le budget primitif 2016 des orientations positives en faveur de la jeunesse dont la création d'un service jeunesse et nous veillerons à ce qu'il soit doté des moyens nécessaires, les crédits du contrat de ville pour lequel nous nous sommes battus, ceux de la requalification du centre-ville et de voiries structurante comme la route de Montpellier ou l'avenue Louis Abric.
Ce sont des propositions que nous avions faites et des projets que nous aurions mis en œuvre si nous étions aux responsabilités.
Et puis soyons clair il y a un temps pour débattre et il y a un temps pour décider, la position la plus confortable étant de ne rien décider au travers d'un vote d'abstention. En 2015 notre ville a connu des difficultés et a dû surmonter des épreuves et il était hors de question que nous restions inertes, figés dans une posture purement politicienne, stérile et inutile pour Lunel au travers d'un vote contre.
Et ce d'autant plus que l'ensemble des responsables politiques ce sont mobilisés, le ministre de l'intérieur est venu nous soutenir.
Un délégué du préfet a été nommé, un poste de médiateur supplémentaire a été créé.
La déviation de la 113 attendu depuis si longtemps est aujourd'hui inscrite au contrat de plan état région.
La ministre de la ville quant à elle est venue deux fois pour travailler sur le contrat de ville et sur le programme de rénovation du centre.
Les crédits politiques de la ville ont été augmentés.
Un conseil citoyen a été mis en place et devrait être doté de moyens matériels et financiers lui permettant de jouer pleinement son rôle.
Notre député Patrick Vignal a engagé un appel à projet citoyen novateur et mobilisateur en partenariat avec la ville de Lunel.
La Région de par le volontarisme de Damien Alary s'est fortement engagée sur Lunel avec notamment la création de l'école de la deuxième chance et le pôle d'échange.
Les conseillers départementaux ont répondus présents et apportés leurs soutiens.
Aussi même si nous avons des divergences politiques avec la majorité municipale, nous considérons en conscience et en responsabilité que nous devons créer les conditions d'un travail en commun dans l'intérêt de Lunel, des Lunellois et de l'image de notre ville aujourd'hui victime d'un amalgame inacceptable avec le quartier de Molenbeek.
Nous voulons travailler et soutenir ces initiatives, et pour témoigner notre bonne volonté, nous approuvons le budget.
Il ne s'agit pas d'un chèque en blanc, il s'agit d'un acte politique fort pris en responsabilité car les circonstances nous le commandent.
Nous ne doutons pas que Mr le Maire mesure l'importance de ce vote en faveur du budget.
A lui maintenant de démontrer dans l'année qui vient qu'il en mesure le sens et la portée.
Nous tendons une main dans l'intérêt de Lunel. Au Maire de la saisir.
ci dessous le texte de notre intervention lors du débat d'orientation budgétaire